La Rédaction
A cause de l’irresponsabilité de l’État congolais, la population construit comme bon le semble sans respecter les normes urbanistiques. Cette situation est à la base de plusieurs incidents dans la capitale congolaise, notamment les érosions et d’autres catastrophes. En réalité, l’État congolais doit jouer un rôle primordial pour que chaque citoyen ait un logis de bonne qualité et à un bel endroit, mais ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Pendant ce temps, le droit d’avoir un logement décent en RDC est garanti dans la constitution dans son article 48 mais, la réalité sur terrain est autre. La politique mise en place n’arrive pas à relever ce défis urbanistique et la population se prend en charge tout en construisant n’importe où et n’importe quoi. C’est la bidonvilisation urbaine, le spontanéisme Urbain, le désordre qui gagnent le terrain et avec ses corollaires.
Face à ces constructions anarchiques, au déficit et à la forte demande en logement et au manque de moyens financiers de la part de l’État, Fiston Ilangi suggère, dans sa réflexion envoyé à Blog du citoyen, l’État congolais d’ouvrir ; sinon propulser un partenariat public-privé. Pour lui, l’État doit autoriser la création des sociétés d’économie mixte-État et privé d’équipements urbains.
Ces sociétés mixtes avant de mettre un terrain sur le marché, elles doivent le lotir, le cadastrer, l’équiper en eau et en électricité et le desservir par des voies internes de circulation. Ces Terrains ainsi équipés seraient ensuite concédés à des acquéreurs conformément aux articles 185 à 189 de la loi Foncière. Tout ça pour éviter le désordre urbain.
Ce dernier répondra tant soit peu, à l’augmentation de l’offre de logement et à la création des cités planifiées à l’instar des cités Verte et maman Mobutu. Et cela va arrêter un peu l’hémorragie de la prolifération des cités spontanées dans les villes congolaises.