Par Jean-Hilaire Shotsha
Les métiers autrefois dits “d’hommes”, sont de plus en plus secoués par la gente féminine au Congo. De l’audace, de l’énergie, du courage, de la persévérance… c’est bref, un mélange de tout cela qui forge le mental des jeunes femmes qui y mettent leurs têtes. Carrel Mazianda, 27 ans, est une ingénieure en bâtiment et travaux publics évoluant à Kinshasa.
Pour cette jeune femme, « il n’existe pas de métier conçu pour un type de sexe déterminé. Et l’ingénierie n’en fait donc pas une exception ».
« Nous faisons face parfois à des situations qui nécessitent une endurance particulière pendant l’exercice de notre métier. Ce qui pousse certaines personnes à en déduire ainsi. Mais tenez, la femme ingénieure qui fait bien son travail, est deux fois meilleure qu’un homme », dit l’Ingénieure Mazianda.
Se faire “Accepter”
Ce qui a attiré Carrel dans ce secteur, c’est surtout le désir de mieux développer sa personne, ses capacités et un esprit compétitif. Cependant elle y rencontre également des difficultés.
« Les difficultés sont inhérentes à tous les domaines de la vie humaine. C’est difficile d’être facilement accepté par les hommes. Souvent la femme subit une répugnance. On cherche à la mettre en dernière position, en réduisant ses responsabilités », regrette Carrel Mazianda, qui loue les initiatives des organismes internationaux qui encouragent les femmes en rendant les Termes De Références (TDR) équilibrés pour tous.
Son ambition, « redorer l’image de la femme ingénieure congolaise, apporter les nouvelles technologies. Appeler les jeunes femmes à bannir le complexe, se connaître et développer leurs personnalités et compétences ».
Carrel Mazianda est détentrice d’un diplôme d’État en Mathématiques-physique ducdu Bonsomi et d’un diplôme de Licence en BTP (Bâtiment et travaux publics) de l’Institut National du Bâtiment et Travaux Publics (INBTP).