Des maisons construites en matériaux durable à Millénium (PH. Blog du Citoyen)
Par Joslin Lomba
En RDC, la majorité de Kinois et Kinoises (habitants de Kinshasa la capitale) préfèrent vivre, souvent dans des mauvaises conditions en plein centre-ville. Dans des communes comme Lingwala, Kinshasa, Barumbu, Limete, kalamu… il y a des familles de plus de 10 personnes qui louent une maison d’une chambre, salon, cuisine, salle de bain à plus de 100$. Papa et maman par exemple dorment en chambre, les enfants, souvent des grandes filles et grands garçons voire, les oncles et tantes dorment au salon.
Pendant ce temps, des belles et grandes maisons sont en location à vil prix dans plusieurs quartiers nouvellement construits. Notamment à la cité Millenium, située dans la commune de Mont-Ngafula à plus ou moins trois Kilomètres de la route nationale numéro 1. Des belles constructions en matériaux durables sont mise en location mais la cité est en moitié inhabitée pour diverses raisons. Certains évoquent les conditions de vie qui ne sont pas favorables, pas d’eau potable et électricité, pas de routes qui leur permettront de vaquer facilement à leurs occupations quotidiennes.
Dans ce coin de la ville, le loyer coûte moins chers et les bailleurs respectent religieusement, la Loi N°15/025 DU 31 décembre 2015 relative aux baux à loyer non professionnels, qui fixe la garantie locative à 3 mois ; une loi qui n’est pas respectée par la majorité de bailleurs kinois sous l’œil impuissant du service du ministère de l’urbanisme et habitat.
« Chez nous ici, la garantie locative est de 3 mois seulement comme l’exige la loi. Ici, les maisons sont moins chères. Par exemple, une maison de 3 chambres, salon, salle de bain et cuisine nous payons 50 dollars américains », nous a dit Erichine Mbayo, une habitante de la cité Millénium.
Et de poursuivre : « une maison de 4 chambres, salon, 2 salles de bain, cuisine coûte 70 dollars américains, 2 chambres et salon à 25 dollars américains… La garantie est de trois mois ».
Cité millénium, un bel endroit à habiter. Les résidants respirent de l’air frais. Pas d’odeur comme le cas dans plusieurs quartiers « urbanisés ». Seules les difficultés liées aux infrastructures routières, sanitaires, scolaires, l’eau et l’énergie électrique sont le casse-tête principal des habitants de ce coin de la capitale. Cette cité mérite mieux l’attention des autorités congolaises.