Par Jean-Hilaire Shotsha
Les infrastructures jouent un rôle important dans le développement d’une ville ou d’un pays mais ce qui n’est pas le cas en RDC. Et pour preuve, l’unique voie de communication qui relie l’aéroport international de N’djili au Centre d’instruction de Mikondo (CI/Mikondo) en passant par le camp militaire CETA, les quartiers Mbila, Bel Air, Badara 1,2,3, Bulambemba se trouve dans un état d’impartialité très avancé et menacé par les érosions. Et pourtant, cette route est à plus ou moins 30 km du centre-ville. Il est difficile d’accéder dans ce coin de la ville avec un véhicules, faute de l’état de la route, coupé par plusieurs ravins. Prendre la moto ou parcourir à pied reste le seul moyen pour se déplacer.
Les usagers de cette route éprouvent d’énormes difficultés, des véhicules bloqués à cause des ravins et sables sur plusieurs tronçons.
Le 12 juillet dernier, notre équipe décide de descendre au quartier Bulambemba pour un reporter de terrain.
A la première barrière de l’entrée du Camp militaire CETA, les militaires nous demandent de parquer le véhicule moyennant 5000fc. Avant de nous dire que la route est impraticable.
Il est 11h, nous parquons notre véhicule et prenons deux motos pour nous amener à la destination. La moto, c’est à 3000FC (1.5$) la course. Entre la première et la deuxième barrière, un camion remorque transportant les ciments est bloqué suite aux sables. Pas moyen de dépanner, il faut décharger les sacs du ciment. Ce sont les piétons et les motocyclistes qui peuvent relier le Centre d’instruction de Mikondo à l’aéroport international de N’djili.
« Je ne comprends pas pourquoi les autorités restent indifférant face à cet état de délabrement de cette avenue d’une si grande importance. Cette route permettait aux commandos de se ravitailler et bien sécuriser l’aéroport. En cas d’une attaque de l’aéroport de N’djili, la mobilité des commandos du CI/Mikondo sera très difficile vue le mauvais état de la route », dit Julien Kamanda, habitant du quartier.
L’état de cette route est vraiment déplorable, les habitant ne savent plus à qui se confier. Ils ont du mal à quitter leurs domiciles pour atteindre même le camp CETA. Ils font appel au chef de l’Etat, au ministre ayant en charge les infrastructures et au gouverneur de Kinshasa à trouver des solutions au plutôt possibles.