makolo-Kotambola (Photo tiers)
Par Victoria NDAKA
A quelques jours du lancement officiel de la campagne électorale par la commission nationale électorale indépendante (CENI), les partis et les regroupements politiques doivent acérer leurs armes pour bien battre la campagne électorale. Une phase préparatoire dans l’état-major chez les politiques de mettre de stratégies enfin de convaincre les électeurs à les voter. Est-ce que le Front Commun pour le Congo(FCC) est- il prêt pour la campagne ?
Dans le souci de gagner les prochaines échéances prévu le 23 décembre 2018, pendant le conseil des ministres un certain jeudi 7 juin que le FCC a vu le jour. Le Front Commun pour le Congo est une méga plate-forme électorale qui réunit la majorité présidentielle et les membres de l’opposition qui siègent au gouvernement.
A quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale par la CENI, l’inquiétude reste de savoir si le FCC est vraiment prêt. Répondant aux questions du Journal du Citoyen, Monsieur Makolo Kotambola, membre de cette plateforme, affirme que : « Nous (FCC) n’attendons que le lancement de la campagne électorale par la CENI. En tout cas, nous sommes déjà prêts ! ».
Quant aux préparatifs en termes de sensibilisation des militants au processus électoral, le FCC est composé des regroupements partis politiques. Ces partis sont présents sur terrain pour parler du choix porté par l’autorité morale son excellence Joseph Kabila Kabange à Emmanuel Ramazani Shadary comme notre candidat à la magistrature suprême. Il y a une forte mobilisation générale interne pour chaque parti politique. Au moment où je vous parle, je suis à Kisangani en pieds d’œuvres, explique-t-il. Le FCC poursuit-t-il, lance une action de mobilisation en faveur du processus électoral déjà ce samedi 27 octobre à Kinshasa.
«Chez nous au parti, explique un militant du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie(PPRD), Iguku Henri, il y a des réunions des inspecteurs, des candidats à le législatif national et provincial, des formateurs et des témoins qui se font tout le jour. Le FCC est un ensemble de toutes ces intelligences. Hier, c’était Kabila dégage s’en est suivi du non au troisième mandat. Et aujourd’hui, c’est non à la machine à voter. Pour nous le compteur est en place. Nous avons tous les moyens possibles de battre cette campagne. L’opposition congolaise marche derrière une distraction», souligne-t-il.
«Sans la machine ou avec la machine, nous avons la volonté d’aller aux élections»
Déjà lors d’une conférence de presse organisée le 21 octobre dernier par coordonnateur du comité stratégie du FCC, Néhémie Mwilanya avait martelé sur la décision irrévocable et irréversible par le FCC de participer aux scrutins du 23 décembre.
C’est ainsi qu’il avait déclaré au sujet de la polémique de l’usage de la machine à voter, « le FCC note que la loi électorale oppose le vote électronique au vote à bulletin à papier. La présence du bulletin papier dans la procédure de vote proposée et le recours au comptage manuel rassure pleinement le FCC quant à la légalité et à la transparence de ce mode de vote », dit le directeur du cabinet du président de la République.