Par Jean-Hilaire Shotsha
L’université est un haut lieu du savoir, laboratoire de la production, conservation et transmission des connaissances dans les différents domaines de la vie. Dit-on
En plein 21ème siècle, en RDC, il y a encore des étudiants qui suivent le cours debout, voire dehors. Les universités congolaises ne répondent pas aux normes internationales, suite au manque d’un enseignement de qualité avec un personnel non qualifié fait qu’aucune université de pays de Lumumba ne soit répertorié parmi les top 100 des universités Africaines.
Pas des bonnes salles arriérées, d’Internet, des matériels, des livres pour citer ceux là. Tous ceux-ci justifient le manque d’un bon leadership académique de nos autorités.
A Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), des étudiants de plusieurs universités et instituts supérieurs dénoncent les mauvaises conditions dans lesquelles les enseignements se transmettent. Comme ici, à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) où certains suivent les cours debout parfois aux fenêtres comme à l’Antiquité. La même situation à l’Institut Facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), où un bon nombre d’étudiants de G1 suivent les enseignements au préau.
«Nous suivons les cours ici à la fenêtre, ce n’est pas de notre faute. Quand l’Université accueille un bon nombre d’étudiants, elle doit aussi savoir construire [des bâtiments]. Les autorités ne vise que leur intérêt, avoir beaucoup d’étudiants pour gagner plus d’argent sans tenir compte des locaux», explique un étudiant de G1 économie de l’Université de Kinshasa qui a requis anonymat.
« je préfère rester au préau parce que je viens souvent en retard toutes les premières places sont déjà prises, c’est pourquoi je reste au préau pour voir l’enseignant et l’entendre, même si c’est par écran. Mais si on avait un grand local qui pouvait tous nous contenir, ça serait mieux » a dit Gérard de G1 B/IFASIC.
L’avenir de la RDC dit-on, est entre les mains de la jeunesse mais laquelle ?
Les lettrés. Voilà, le défi de la qualité de l’enseignement supérieur et universitaire que le nouveau ministre de ce secteur devrait s’attaquer.
Que le nouveau gouvernement construise des bonnes infrastructures universitaires qui réunissent toutes les conditions pour que les étudiants apprennent dans des bonnes conditions.
Car, tous les établissements ne sont pas égaux. En RDC, la massification de l’enseignement universitaire est devenue fréquente. Assurer la qualité des établissements est devenue une question prioritaire.
Les établissements quand eux, doivent faire une bonne sélection des étudiants pendant les concours d’admission. Cela permettra à diminuer aussi le nombre d’étudiants et orienter ceux qui échouent dans des options professionnelles.