20 avril 2024

Sextape des élèves : « La sévérité de la sanction a sa raison d’être », Serge Bondedi

Par Jean-Hilaire Shotsha

Les sanctions infligées par les autorités du ministère de l’EPST continuent à couler beaucoup d’encre et de salive. Les réactions fusent de partout face à ces actes qui vont à l’encontre des us et coutumes. C’est le cas, de l’ONG YMAE qui considère ses sanctions comme sociales en vue de servir d’exemple aux autres écoles d’une part et contre d’autre part.

Selon le Secrétaire Général de cette ONG, peu importe ce que nous pouvons avoir comme considérations, la sévérité de la Sanction a sa raison d’être. Si nous ne voulons pas que demain, notre société ne soit dépouillée de toutes ses valeurs comme on trouve ailleurs.

YMAE invite les autorités d’interpeller le réseau d’incitation à la débauche et des abus sexuels des mineurs que commettent les élèves sur toute l’étendue du territoire national.

YMAE s’insurge d’autre part contre la décision du Ministre Tony MWABA, selon cette ONG, toute sanction fixe les barrières et/ou portes atteinte au droit de l’éducation « C’est exact, interdire l’accès à l’école à ces enfants nous dérange. C’est vrai mais dire qu’ils n’auront plus la possibilité d’exercer leur droit à l’éducation, c’est faire preuve, d’après notre compréhension, de sous estimation des agrégats du système éducatif de la RD Congo. Car, les Parents de ces enfants ont la possibilité, à l’absence des centres correctionnels pour enfants, de faire inscrire les concernés même dans des centres d’encadrement qui relèvent du Ministère de la Jeunesse », explique Serge Bondedi.

Cependant, YMAE promet de ne plus laisser tranquille la police nationale, la commission nationale de censure et le conseil Supérieur de l’Audiovisuel, CSAC. Et de poursuivre, ces enfants sont victimes plutôt que coupables de la défaillance d’un État qui ne sait nullement protéger sa jeunesse.

Ces structures de l’Etat devrait jouer chacun son rôle en régulant son secteur. Au Congo-Kinshasa même l’Etat est devenu impuissant, les débits de boissons sont à ciel ouvert d’une part, contenue multimédia plus vulnérables sans aucune mesure ou politique de restriction d’autre part.

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