
Des élèves étudient à même le sol sous les hangars (PH. Blog du Citoyen)
Par Jean-Hilaire Shotsha
Sankuru, l’une des provinces la plus pauvre, désenclavée et sous-développée de la République Démocratique du Congo depuis des lustres qu’il est abandonné par les autorités provinciales et gouvernementales. Tenez-vous bien, dans ce coin du pays plusieurs infrastructures sanitaires et scolaires publiques sont dans un état de délabrement très avancées. D’autres écoles n’ont pas de bâtiments voire, les bancs. Les élèves étudient sous les rameaux et s’asseyent même le sol, comme si nous étions encore à l’époque précoloniale. C’est fort regrettable pour le pays.

De loin, ces établissements sanitaires présentent une image reluisante. Une fois dans l’enceinte, vous n’aurez que vos yeux pour pleurer. Tôles délabrées, murs écroulés dans certains endroits, portes et fenêtres inexistantes, et les plafonds sont quasiment dégradés faute d’entretien.

L’état de la pauvreté exagérée de la province affecte même l’enveloppe salariale des professionnels de la santé et de la craie ainsi que le mental de ces habitants.
Des élèves étudient à même le sol sous les hangars
Les élèves de toutes les écoles conventionnées de Hiambe et celles portant le même nom, dans le territoire de Lodja étudient dans des mauvaises conditions. Pas des locaux adéquats, les uns suivent les cours assis à même le sol et les autres sur les troncs d’arbres. Une situation qu’on trouve dans plusieurs écoles du Sankuru, où les élèves sont exposés à toute sorte d’intempéries.

« Le gouvernement, premier responsable de suivi de la formation de nos enfants doit agir pour bannir cette mascarade éducative qui fait la honte. Ce n’est pas pour rien que les gens critiquent le dysfonctionnement du système éducatif. La gratuité, c’est bien mais éduquer les enfants dans des bonnes conditions, c’est plus mieux », indique un parent d’un élève rencontré sur place.

Les hôpitaux et centres de santé très délabrés

Au Sankuru, les hôpitaux et centres de santé se trouvent dans un état de délabrement très avancé. Mauvaises conditions de prise en charge, pas d’infrastructures de qualité, pas de médicaments…Les conditions hygiéniques de ces établissements exposent les malades aux multiples maladies que l’on peut contracter pendant l’hospitalisation.

Les enseignant et personnels de santé de la province du Sankuru traversent des conditions infrahumaines dans l’exercice de leurs métiers. Ils en appellent à l’intervention des autorités provinciales, nationales et partenaires pour l’amélioration urgente des conditions d’études et santés. Ils sont confrontés par le manque d’infrastructures confortables et des matériels qui impactent négativement la qualité de leurs services.