
Droit tiers
Hornela Mumbela
Après avoir sensibilisé les femmes de toutes les tendances confondues de district de Tshangu, le groupe de plaidoyer voix et leadership des femmes, VLF, en RDC a mis le cap vers le district de Mont-Amba, dans le cadre de son forum d’échange autour de l’adoption de la loi électorale intégrant la parité homme-femme avec clause de contrainte. C’était, le jeudi 10 février 2022, à Kinshasa.
Cette campagne a réuni cette fois-ci, les femmes politiques, les mamans de l’ONG cri de la femme africaine venues de cinq communes que compose le district de Mont-Amba. Toutes ces femmes ont pris un engagement ferme d’accompagner le combat de la VLF, et de porter la voix pour sensibiliser dans leurs contrées sur l’adoption d’une loi électorale intégrant la parité entre l’homme et la femme.

Cette campagne selon, Astrid Tambwe, chargée du projet, vise à éveiller les mamans à voter massivement, les candidates femmes en 2023 pour une bonne gestion du pays.
Pour Nicole Ngebe, ambassadrice du Nouvel Écho du Congo ONG/ASBL) et Coordonnatrice de l’ONG Cri de la femme africaine a exhorté ces femmes à s’engager politiquement dans cette lutte. Car, selon lui, la parité homme-femme est un droit, mais les femmes doivent s’impliquer pour qu’elle devienne une clause contrainte dans la loi électorale.

Selon Maître Alain Makhana Manzenza, expert de la VLF et Président du Nouvel Écho du Congo, NEC, cette campagne va se faire dans tous les districts de Kinshasa, dans l’objectif d’éveiller la femme à se sentir forte, à se dire aussi, le processus électoral, est aussi notre affaire. «Nous sommes très engagés et mobilisés les femmes pour qu’ensemble nous changeons les choses en 2023, que la femme soit représentée dans toutes les instances de la prise de décisions. Nous voulons en 2023, une représentation de la femme soit 50/50 », a-t-il conclu.
Dans les tout prochains jours, cette campagne va se dérouler dans les deux districts restant de Kinshasa, la capitale.