La Rédaction
Si le sexe est un instrument de plaisir et de procréation pour les uns, mais non pour les autres. En effet, certaines personnes considèrent le sexe comme une marchandise qu’on peut acheter et vendre à tout moment qu’elles ont faim ou besoin de liquidité.
En RDC, les professionnelles de sexe, appelés Ndumba en lingala, sont partout. Même pendant la journée, elles sont au front, c’est-à-dire à la recherche de leurs clients par des petits gestes, comme des provocations ou jets des pierres dans certains coins du pays. Le sexe est devenu toute une profession dans les rues du Congo-Kinshasa. Et nombre entre elles ne connaissent aucun métier.
C’est ainsi que pour faire face à ce vagabondage sexuel et en vue d’assurer l’intégration sociale et économique de ces femmes vivant à l’intérieur du pays, deux Organisations non gouvernementale, ONG, ont formé jeudi 19 août 2021, à Mbuji-Mayi dans le Kasaï Oriental une cinquantaine des femmes spécialisée dans la commercialisation du sexe sur l’entreprenariat social. Une formation financée par les structures locales, et assurée par Eugene Kandolo, un consultant ainsi qu’un coach local.
Georgette Ndaya, Bourgmestre de la municipalité de Dibindi s’est dit remplie de joie de voir qu’une cinquantaine de femmes professionnelles de sa juridiction soient formées sur les notions de base en entrepreneuriat social et éducation financière.
Pour joindre l’utile à l’agréable, Aimée Mua Mbuyi, l’une des professionnelles de sexe s’est dite prête à abandonner son activité liée au sexe pour se lancer au commerce des beignets tout en faisant un bon usage du fonds reçu.
Après la formation chaque professionnelle de sexe a reçu une aide matérielle dans le but de permettre à chacune d’elles de se lancer dans une autre activité commerciale. Malgré cette formation axée sur l’entreprenariat social, plusieurs parmi ces professionnelles de sexe n’ont pas fini l’école primaire.