Par Thérèse Ntumba
En dehors de 2 millions des femmes et jeunes filles qui utilisent actuellement des méthodes modernes de contraception, 3 400 décès maternels évités au cours de 2018. C’est le résultat du rapport “Les Femmes au Centre”.
En effet, la RDC a promulgué en 2018 une loi sur la santé génésique et la planification familiale, qui exige que les services de planification familiale soient offerts à toutes les femmes et les filles en âge de procréer, y compris les adolescentes et les jeunes. Grâce à cela, le pays a fait des avancées significatives en matière de planification familiale. Ce rapport a pris en compte 69 pays à faible revenu.
C’est dans le cadre du partenariat Family Planning (PF2020) que ce rapport a été publié. Pour Beth Schlachter, Directrice Exécutive du FP2020, il faudrait maximiser des efforts d’ici à 2030. « Les barrières sont levées et ouvre des opportunités qui non seulement sortent les femmes de la pauvreté, mais peuvent aussi élever la société toute entière et apporter des gains économiques. Nous nous tournons vers l’horizon 2030, nous devons continuer à faire pression pour que des progrès soient réalisés, miser sur ce qui fonctionne bien et veiller ce qu’aucune femme ou fille ne soit laissée pour compte », a-t-elle déclaré
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Le rapport a également indiqué plus de 718 000 grossesses non désirées ont été évitées tandis que 208 000 avortements ont été pratiqués dans de mauvaises conditions en RDC. Issu du sommet de Londres de 2012 sur la planification familiale, le FP2020 a pour objectif d’assurer l’accès universel aux services et aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive d’ici 2030, conformément aux objectifs 3 et 5 du développement durable.