25 avril 2024

Les enfants guides d’aveugle, un danger ou un frein pour l’avenir de la RDC ?

Par La Rédaction

Les enfants non scolarisés et guident de leurs parents malvoyants, un problème non négligeable sur lequel devrait également s’atteler le Gouvernement Sama Lukondo. Ces enfants représentent sans le savoir un danger voire un frein pour le développement du pays.

Il suffit de faire un tour sur le long des boulevards du 30 juin, triomphal ainsi que d’autres carrefours de la capitale congolaise les plus fréquentées et mouvementées pour vivre cette véritable scène.

Pendant un feu rouge ou embouteillage, des hommes et femmes malvoyants guidés par les enfants, mineurs le plus souvent s’avance auprès des véhicules pour demander l’aumône. Une activité très dangereuse que se donnent ces enfants sur les routes de Kinshasa.

La gratuité de l’enseignement aurait du permettre d’absorber tous ces enfants qui jonglent sur boulevard du 30 juin, triomphal et d’autres carrefours en guidant les malvoyants, souvent leurs propres parents.

Si chaque malvoyant devrait avoir à sa disposition un enfant comme guide au lieu qu’il soit sur le banc de l’école, c’est à coup sur vers un génocide intellectuel qu’on se dirige.

« Sous d’autres cieux, les personnes non voyantes sont assistées par les personnes responsables qu’on appelle les assistants sociaux qui leurs guident et sont prise en charge par l’État. Par contre chez nous les aveugles ont pour guide les enfants mineurs qui sont censés être à l’école alors qu’ils passent des journées entières à apprendre la mendicité, la dépendance et ajouter à cela le débauchage. Chose étrange une femme aveugle enceinte ne dit pas que, je vais accoucher un enfant, elle dit je vais accoucher un guide », a déploré Junior Libondo, activistes défenseur des droits des personnes non voyantes en RDC

Ces enfants doivent être bien encadrés afin d’éviter au pays des la délinquance juvénile. « C’est par manque du travail que les personnes malvoyante font de la mendicité accompagnées des enfants. Et si aujourd’hui, on les chassait de nouveau sur le boulevard du 30 juin et triomphal que dire de ceux-là qui la font ailleurs ? », s’interroge Junior Libondo.

Et de poursuivre « il serait plutôt raisonnable d’apporter une solution adéquate en s’occupant de ces personnes en créant des centres de formations pour qu’ils apprennent un métier afin d’être en mesure de se prendre en charge ».

Ces personnes malvoyantes viennent quémander parce qu’ils manquent de l’emploi, et espèrent recourir à ceux qui ont la possibilité de les aider. Que le gouvernement leur vienne en aide, parce qu’ils sont encore vivants.

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