19 avril 2024

Kinshasa : Zéro trou et ses réalités

Photo Blog du Citoyen

La Rédaction

De 100 jours à Zéro en passant par Tshilejelu, l’aventure de mauvais goût continue son bon chemin à Kinshasa. Circuler sur les grandes artères de la capitale congolaise devient de plus en plus ardu. L’on se demande parfois, si les dirigeants de ce pays savent combien de fois que la population souffre, suite à leur mauvaise gestion des projets initiés sans suivi sur le terrain.

Chaque jour qui passe, les projets ne cessent de voir le jour en République Démocratique du Congo, surtout à Kinshasa. Zéro trou, l’un des projets qui vient encore accentuer la souffrance de la population Kinoise. Il suffit de circuler à travers la ville pour le constater. La population est contrainte de marcher à pied pendant des heures pour se rendre au lieu de travail voire même, pour retourner à la maison.

Kinshasa, une ville sans route

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Ce dernier temps, les embouteillages de toute sorte sont au rendez-vous faute des routes à Kinshasa. Des chaussées construites sans caniveaux d’une part et manque d’entretien des routes, mauvaise politique d’urbanisation de la ville sans pourtant oublié, la mauvaise gestion des déchets d’autre part. Pour vous en convaincre, il suffit de faire un petit tour dans quelques artères de la ville de Kinshasa pour vivre la souffrance avec les embouteillages.

Au croisement des avenues Shaba et Ngiri-Ngiri, la route est barricadée volontairement par de tas de montagnes des pierres, des sables voire même, les engins abandonnés sur les avenues. Et, c’est la population qui en paie le prix. Elle est sensée de parcourir à pied de la bifurcation de ces deux avenues jusqu’à la maison communale de Bumbu.

Cette situation rend la circulation de plus en plus difficile, et ce, comme les moto-mobilistes appelés communément « Wewa » ne manquent pas d’astuces, ils ont augmenté le prix de la course passant de 500 francs congolais à 1.000 francs congolais par passager.  A quelques encablures de là, c’est l’avenue Assossa en pleine construction dans le cadre du projet Tshilejelu, là encore, c’est le chemin de la croix pour la population de ce coin.

De Ngiri-Ngiri au centre-ville, l’avenue des huileries meurt à petit feu surtout au niveau de rond-point Huilerie et devant SEGUCE à quelques mètres de la REGIDESO. Pire encore, Gombe, considérée comme le poumon économique beaucoup de routes secondaires et avenues sont en état de délabrement très avancé. Même constat fait dans les différentes routes de la ville de Kinshasa.

D’ici 2023, il n’y aurait plus des routes à circuler à Kinshasa. La plupart des routes dans la majorité des communes de Kinshasa sont en mauvais état.

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