Par Joslin Lomba
Pas de stabilité macroéconomique, sans stabilité socio-politique, ni paix. Les consultations diligentées par le Président de la République, Félix-AntoineTshisekedi Tshilombo, ne devront pas seulement régler les soucis politiciens mais, des réponses aux questions socio-économiques et de développement sont surtout attendues, en vue de rencontrer les désidératas du peuple congolais qui a besoin du minimum vital.
Acteurs politiques et de la société civile, opérateurs économiques, leaders et responsables des confessions religieuses, anciens candidats présidents de la République au scrutin du 30 décembre 2018 et autres personnalités de différents horizons du pays, tous ou presque sont en train d’être consultés par le président, Félix Tshisekedi Tshilombo, depuis lundi 2 novembre 2020. Objectifs, recueillir leurs avis et considérations pour former une union sacrée de la nation et sortir le pays de la crise multiforme dans laquelle il est plongé.
Des consultations qui visent également la refondation de l’action gouvernementale au tour des principes de participation citoyenne à la gestion du pays. Depuis le début de ces consultations, plusieurs personnalités ont défilé dans le perron du palais de la nation.
Pour l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, BCC, Pierre Pay Pay « l’économie ne peut pas démarrer lorsqu’il n’y aura pas la tranquillité dans le domaine sociale, la crise va toujours persister » a indiqué l’ancien patron de la BCC après être consulté par le Président.
Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), qui a conduit la délégation du patronat congolais à ce rendez-vous, mercredi 4 novembre 2020, Albert YUMA, a indiqué que la FEC crée la richesse sur laquelle l’Etat ponctionne la fiscalité pour améliorer les conditions sociales du souverain primaire et de la Nation.
Ainsi, à en croire le patron de la FEC, la stabilité politique demeure un impératif permanent et indispensable, dont le cahier de charge du patronat congolais a préconisé une stabilité sur trois axes à savoir, la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire ; la stabilité politique et institutionnelle ainsi que la stabilité juridique et judiciaire des affaires.
De son côté, le cardinal émérite Mgr Laurent Mosengwo, la République Démocratique du Congo a besoin d’une économie forte pour son décollage, a-t-il indiqué, au sortir de son tête-à-tête avec le Président de la République.
« Nous avons un mémo que nous lui avons présenté dans lequel nous disons le besoin de centrer tout dans l’économie. L’économie pour tous, pour le développement, pour que le peuple puisse avoir de quoi manger. Grâce à cette initiative, il y aura une suite des réponses qu’il faudra étudier et qu’il commence à favoriser le dialogue grâce à l’intervention de certaines personnes ressources qui peuvent l’aider à naviguer de deux côtés de la pirogue. Comme cela, il y a des chances que le travail avance », a-t-il dit.
Comme il l’a annoncé lors de son discours à la nation, le Président de la République reviendra devant le peuple pour donner les conclusions de ces consultations. Mais d’ores et déjà, quelles qu’en soient les conclusions, la population attend voir ses conditions sociales être améliorées et vivre décemment. Que ces consultations ne soient pas une occasion pour des opportunistes soiffés du pouvoir de penser au partage du gâteau.
Chers politiciens véreux, vous qui avez fait croupir la population dans la misère la plus désastreuse jusqu’à devenir des irresponsables vis-à-vis de leurs enfant, cette fois-ci, c’est l’avenir du peuple qui doit plus vous préoccuper.