À cinq mois de la présidentielle du 23 décembre, Jean-Pierre Bomba est perçu comme le « candidat naturel » par ses partisans. « Jean-Pierre Bemba, c’est notre candidat naturel » à la présidentielle, le congrès en débattra « avec un message fort et percutant qui viendra de lui-même sur cette question », a assuré le sénateur Jacques Djoli, un des dirigeants du Mouvement de libération du Congo (MLC).
« Le processus électoral en République démocratique du Congo » est le principal point à l’ordre du jour, a déclaré à son tour Ève Bazaiba, la secrétaire générale du MLC, dans son discours d’ouverture de ces assises prévues sur deux jours.
Sans les nommer, elle s’en est prise aux « prophètes des malheurs qui ont conspiré toutes formes de stratégies pour couler le MLC avec son leader ».
« Aujourd’hui, le MLC demeure bien debout sur ses deux pieds, avec fermeté et assurance » pour « la conquête effective du pouvoir de manière démocratique », a-t-elle déclaré, sous les acclamations et cris de joie des participants réunis dans un centre catholique dans l’ouest de Kinshasa.
Rappelons que depuis le mois passé, Jean-Pierre Bemba est acquitté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la CPI.
Avec Jeune Afrique