Par Joslin Lomba
La session parlementaire de septembre s’est ouverte ce mardi 15 septembre 2020 au palais du peuple. Presque tous les sujets étaient sur la table, le projet de loi de finances, exercice 2021. La session passée a été clôturé par une forte tension des marches de l’opposition et proposition de loi de Minaku et Sakata qui a suscité beaucoup d’encres et salives. Et d’autres questions qui ont créées polémiques entre les partenaires au pouvoir et les militants. Tous ces problèmes ont donné lieu au tribalisme qui a envahi les réseaux depuis un laps temps, a constaté le Président du Senat.
Cette session parlementaire du mois de septembre est essentiellement consacrée sur le budget, exercice 2021. Le Président du Senat Alexie Tambwe Mwamba a passé en revue toutes les situations que prévaut le pays, notamment sur le plan politique, social, sécuritaire et économique de la RDC. Au cours, de cette session le président du Senat a insisté sur la nécessité d’ouvrir un compte pour le financement des élections de 2023 ainsi que les différentes modalités de cette approche. Toutes les économies du monde subissent l’agenda de covid-19 y compris celle de la République Démocratique du Congo, a-t-il rappelé.
Le président du Senat lors de son speech a révélé que quelques indicateurs macroéconomiques démontrent à suffisance que la RDC est sur une ligne rouge « Le taux de croissance prévue pour cette année 2020 était de 5,4% contre 4,4% en 2019. Cependant à la fin du premier trimestre le taux de croissance était de -1,7% et à ce jour est de -2,4%. Et cette crise économique peut avoir des répercussions sur la mobilisation du budget 2021» a-t-il dit.
Et d’ajouter « La mobilisation des recettes fiscales et non fiscales a été très faible au premier trimestre, les assignations budgétaires n’ont été réalisé qu’à 27,7% ».
A en croire le Président de la Chambre haute, les Régies financières congolaises ont réalisé une recette moyenne de 400 milliards de franc congolais par mois. Pendant que les dépenses liées à la rémunération se situent au tour de 410 milliards de franc congolais par mois. « Le pays a enregistré une chute de ses réserves de change à cause de la dépréciation de la monnaie nationale. Et cette chute a fait que les salaires des fonctionnaires aient connu une dévaluation de plus 20% à quelques mois ».
Cette crise peut être une opportunité pour les autorités congolaises ainsi qu’origine des nouveaux défis pour permettre au Gouvernement de la RDC de recourir dans d’autres secteurs porteurs de croissances.